Afin de présenter de manière originale leurs collections, les étudiants première année de l’Ecole ModeEstah ont mis en place un shooting des plus créatif. Un exercice, aujourd'hui incontournable dans la mode, où découvrir une collection, c'est découvrir un univers.


Mettre la mode en image

Dès la première année, la mode se travaille à la fois dans les cours de confection mais également dans les cours qui abordent sa mise en image. Que ce soit dans la presse magazine, ou Instagram : aujourd'hui le premier contact entre un client et le vêtement se fait au moment de la perception du vêtement image.
La photographie devient alors un point primordial, que les étudiants de l’Ecole ModeEstah explorent ici, entourés de professionnels.


Une mode vivante

Les élèves ont dû jouer les mannequins. Un exercice qui ne s'improvise pas. Le mannequin est introduit dès la fin du XIXieme siècle dans la mode par Charles Frederic Worth. Le couturier avait compris que le vêtement porté, le vêtement vu sur un corps vivant en mouvement, serait porteur d'un pouvoir imaginatif bien plus fort qu'un vêtement photographié à plat. C’est la fin des photographies, dites « nature morte », encore largement utilisées pour la photographie des accessoires, et place à une mode vivante!


Toute la pratique du « shooting » relève d'un savoir précis qu'il est important d'acquérir dès les premières années. Pour vous accompagner, ModeEstah fait appel à des professionnels chevronnés, et invite également les élèves à comprendre la retouche photographique. Si le shooting demande en amont un travail d'organisation et de storytelling il exige en aval, un travail de sélection des plus fins.






















Fraîchement débarqués dans le milieu de la Mode, les étudiants de première année ont fait preuve d'une incroyable maturité en menant de front divers projets. Retour sur une année du cursus initial riche en expérience.



Dessin, design textile : ils ont acquis les fondamentaux pour la réalisation de leur premier plan de collection

Alors que de nombreux domaines restent encore sombres pour les élèves quand ils entrent à Mode Estah, les professeurs leur proposent des projets créatifs qui les poussent à s'exprimer et s'épanouir.
Une chose importante dans la Mode – Il s'agit, pour les plus grands créateurs, de parvenir à sortir d'eux même et présenter au monde des collections qui parlent d'eux tout en parlant de nous.
Si en première année les cours de dessin peuvent paraître compliqués, que la couture est un domaine on l'on se trompe beaucoup, il ne faut pas se laisser impressionner. Les élèves, pleins de pugnacité ont tenu bon, et ils ont relevé les différents défis en seulement quelques mois de formation.



Modélisme, Stylisme : des patrons de papier et de toile à la matérialisation de leurs premières créations

Au premier abord, il semblait pour beaucoup impossible de réaliser un vêtements dès la première année. Pourtant, lors de la présentations des travaux réalisées, les étudiants ont été capable de mettre en scène les premiers éléments d'une collection. Pour Mode Estah en plus des techniques de confection, ce sont les techniques de mises en images et de discours qui sont centrales. Munis d'un vocabulaire fin et précis, les élèves de première année sont à même de parler de leur créations et de revenir en détails sur les différentes étapes de fabrication. Pour travailler autour du thème Japonisme, ils ont du faire de nombreuses recherches, et plonger dans l'histoire de la mode.

Une équipe de professeurs des plus attentifs 

L'autonomie se gagne grâce à un travail constant. Pour ne pas se perdre, il faut que les étudiants soient entourés d'une solide équipe de professeurs qui se rendent disponibles pour les aiguiller. Pour arriver à ce niveau de résultat, les professeurs coopèrent et observent avec attention les jeunes étudiants. Le suivi et la coopération sont centraux.

La première année rime avec découverte, expérimentation. Souvent des choses qui semblaient évidentes doivent être remises en question. Les élèves sont dans une phase de découverte et les professeurs sont leurs guides, leurs mentors. Ils sont bienveillants mais toujours dans l'attente de résultats. Hors de l'école, Mode Estah ouvre ses étudiants aux charmes de la culture parisienne : sorties sur les salons professionnels parisiens et des quartiers à la mode, découverte des musées d'art…


Présentation des travaux de fin d'année




Après tout juste quelques mois dans l'école, les étudiants ont gagné leur place en deuxième année. Leurs travaux en sont les illustrations. L'année prochaine il faudra que chacun précise son projet professionnel, améliore sa technique et gagne en réflexivité : l'aventure continue.

Une nouvelle fois, Mode Estah a pu compter sur l'implication et le dynamisme de ses élèves pour participer aux événements marquants de la vie de l'école. Défilés, concours Jeunes Talents, journées portes ouvertes : les deuxièmes années ont retroussé leurs manches, pour apporter une étincelle de jeunesse et nouer de nouveaux ponts entre l'école et le monde de la Mode.

Parce que leur vision est essentielle, parce que leur avis nous permet d'avancer, parce que leur implication permet de relever de nouveaux défis, nous vous proposons un retour sur l'année de ces étudiants !






Des images d'élèves derrière des machines à coudre, attentifs, absorbés par l’explication de leur professeur.
On peut scruter ces scènes dans les murs de l’école Mode Estah, au cœur du quartier parisien du Sentier. En plus de suivre les enseignements de Couture et Modélisme, Dessin et style, Textile ou Histoire de la Mode, les élèves mettent directement en action leurs savoirs. Une méthode chère à Mode Estah. Si nourrir les élèves par un enseignement complet et riche va de soit, il faut les inviter à s'autonomiser. Dès la première année, les étudiants participent à l'organisation d'événements, et sont sollicités pour inventer des manières de partager et de communiquer sur leurs créations. Cette année les réalisations des élèves ont révélé une vision plurielle et moderne du "Japonisme monochrome". Wax et oeuvre de Jakuchu sublimait des silhouettes résolument novatrices.


En plus des heures de cours, Mode Estah tient à ce que les étudiants utilisent leur temps libre pour s'épanouir et se découvrir. Cela actionne une dynamique où les heures de cours font rimer curiosité et rigueur sans tomber dans une ambiance autoritaire. Les étudiants de deuxième année se sont sentis libres de participer à la vie de l'école, d'apporter leurs idées et de fonder des projets qui s'adaptent à leur parcours. En somme, une liberté fondamentale, et une invitation à l'affirmation, deux aspects qui permettent de faire advenir des étudiants prêts à affronter l'industrie de la mode par le biais de stages.

L'affirmation des savoirs et des points de vue ne s’acquiert pas un travail sans relâche, par des exercices de communication et de rencontres avec leurs connaissances.

Dans les travaux d'équipe, ils ont appris à défendre leurs points de vue : notamment pour organiser un shooting photos visant à mettre en valeur leurs créations textiles à travers des formes innovantes.



Pour leur implication, et pour qu’ils persévèrent et trouvent leur chemin, il est important de leur dire merci ! Rejoignez-les !


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Les modes changent, le dessin reste. À l'heure où de nouvelles générations d'étudiants connectés se tournent vers le stylisme, il semble important de remettre sur le devant de la scène une technique fondamentale : le dessin. Les documentaires de Loïc Prigent sur le sujet le prouvent : dessiner est un art et permet aux étudiants en stylisme d'appréhender le corps, le mouvement et les tissus d'une manière unique. Retour sur quelques points autour du dessin avant d'aller à la rencontre de Bruno Vannacci participant à l’émission de télévision « à vos pinceaux », professeur de dessin à Mode Estah, qui partage avec nous ses conseils pour apprendre à dessiner. Peu importe votre niveau, n'hésitez plus et lancez-vous ! 

Apprendre à dessiner : apprendre à regarder les œuvres d'art

Beaucoup d'étudiants n'osent pas s'inscrire dans des écoles de mode car ils ne savent pas dessiner. Alors tout au long de votre formation à Mode Estah, un cours évolutif autour de la pratique du dessin est mis en place. Un enseignement pris en charge par Bruno Vannacci, qui en plus d'encadrer et entourer les étudiants tout au long de leurs projets, leur propose d'appréhender le dessin à travers des visites dans les plus beaux musées parisiens. En étudiant au centre de Paris les élèves disposent d'un patrimoine artistique à portée de main : encore faut-il apprendre à regarder ! Dans ce but Bruno Vannacci organise pour les étudiants de l’école Mode Estah une sortie au Louvre au cours desquelles chacun s’entraîne et s’exprime à l'art du dessin.

Le dessin : l’incontournable qui survit aux nouvelles technologies

Si l'heure est aux nouvelles techniques, le papier et le crayon sont les techniques les plus anciennes et les plus fiables de la mode. Des indémodables, qu'il faut savoir dompter avant d'appréhender des techniques de mise en image plus modernes. Découvrir les volumes, les couleurs, les proportions et se nourrir des dessins d'artistes sont des choses qui permettent aux étudiants de développer leur instinct.
Observer les matières et comprendre la manière dont elles interagissent avec le corps, imaginer les vêtements de demain : tout cela passe par une mise en image qui demande la maîtrise des techniques du dessin.

Les Conseils de Bruno Vannacci

Artiste peintre passé par le plateau de l'émission "À vos pinceaux" sur France 2, partage ici de précieux conseils qui permettront à chacun de développer de nouveaux talents dans le dessin de mode :

Passion
"Il faut dessiner ce que l'on aime" 

Comme toute activité, le dessin doit avant tout être une passion. Bruno Vannacci le souligne ici !
Une pédagogie qui se prolonge dans les cours qu'il dispense à Mode Estah : en encourageant les élèves à appréhender le cours de dessin comme un exercice, il rappelle à tous que pour réaliser un projet, il faut quotidiennement s'entraîner - soit se tromper, recommencer et finalement être récompensé !

Une activité qui demande de la culture
"Emmenons les élèves au Louvre"

Dessiner permet de comprendre autrement les œuvres d'art. Un exercice pour l'œil mais aussi pour l'esprit. Un dessin informé par l'histoire de l'art, est un dessin qui possède une valeur, et qui transpire d'intelligence.
C'est pour cela que Mode Estah accompagne les cours de dessin de différents modules qui enrichissent cette pratique.


Comment débuter ?

Le crayon 2H, puis le feutre et enfin l'aquarelle : voici les différents outils que Bruno Vanacci propose de découvrir.
En quelques mots : amour, discipline et culture. Voici les clés pour réussir dans la mode !




Samedi 30 mars s'est tenue la finale du concours jeunes talents 2019. Face à un jury de professionnels, les étudiants ont défendu avec panache des créations toutes dotées d'une personnalité et d'une vision unique. À la découverte d'un néo-japonisme pluriel et coloré, les velours se tissent à l'organza pour moderniser notre vision culturelle en ce qui concerne le lien mode-Japon.

Création d'Angèle Gaillard - Coup de cœur du Jury

Néo-Élégance ?

"Simply Poetry", c'est ainsi que Thibault Masson a baptisé sa création. Un modèle élégant, ou les éléments naturels deviennent les strophes d'une poésie asiatique moderne. Un travail autour du traditionnel Kimono, qui se panache de fleurs fraîches.
Thibault Masson semble vouer une certaine affection à l'image d'une féminité délicate et raffinée, tel un jeune Christian Dior qui crée le New Look à la sorite de la Seconde Guerre Mondiale. Le jeune homme propose une délicatesse des plus actuelle, aérienne et optimiste.

Savoir-Faire?                                                   

Une combinaison que l'on pourrait rapprocher dans la forme, des silhouettes dessinées par Issey Miyake. Pas de plissés cette fois-ci mais des broderies et une taille marquée. En métissant plusieurs savoir-faire, qu'ils soient européens ou orientaux, Juliette Maugain produit "un renversement des valeurs à travers le japonisme" ; une démarche des plus aboutie remarquée  par le jury, pour permettre à la jeune créatrice de remporter le deuxième prix.



Technique?

L'origami, le travail d'assemblage, de pliage, ou le vêtement accompagne le corps plutôt qu'il ne le soustrait : une prouesse largement attribuée à la vague de créateurs japonais qui connaissent un fort succès en France au cours des années 1980. Alors il semble facile de reprendre ce thème. Pourtant Elysey Argirov, avec une dextérité unique parvient à s'approprier ces codes pour créer une robe très Swinging London qui invite au voyage dans le temps. Les imprimés effets magazine donnent un point de réflexion sur la réutilisation des matières. Un assemblage d'histoires, de temporalités et de traditions qui a séduit le jury. Elisey sort grand vainqueur de cette édition.


20 finalistes, 20 visions, 20 propositions. Coup de coeur du Jury pour Agnès Guillard et "L'éternel Japonisme". Une fois encore le concours a été le lieu de propositions des plus innovantes. Une preuve que la mode n'est pas un cycle à bout de souffle.


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